Abououoba

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Notre chapitre

«  Il ya ceux qui écrivent l’Histoire. Il ya ceux qui la font. Il ya ceux qui la subissent.» Disait Martin Luther King. La jeunesse Burkinabé doit commencer à écrire son histoire pour rentrer dans les futurs livres d’histoire de ce pays. Nous sommes le miroir de l’avenir de ce pays ! Pour la quasi-totalité de ma génération nous n’avons connu qu’une seule histoire depuis 24 ans : celle de la dictature d’un seul homme.

 

Nous pouvons nous taire et périr à la fin de l’histoire du président Caïn quand la mort naturelle l’emportera (chose à laquelle beaucoup de jeunes s’en sont résignés).  Nous pouvons comme beaucoup d’autres jeunes nous contenter du chômage et vivre seulement de thé à longueur de journée sans broncher ni se rebeller, nous pouvons même nous livrer à  la prostitution intellectuelle comme en font beaucoup d’organisations de société civile afin d’endormir d’avantage notre peuple. Nous pouvons nous livrer à toutes les bassesses même à aller vandaliser la tombe du président SANKARA dans le but de plaire au régime et obtenir ses grâces. Nous pouvons tout faire mais sachons une chose : c’est la fin du film qui fait toujours pitié.

 

Je ne sais pas combien d’entre nous seraient capables d’écrire un livre d’histoire, mais nous sommes certainement entrain de faire l’histoire tout en subissant l’histoire. Nous devons donner aux historiens futurs la possibilité d’écrire un merveilleux chapitre de ce pays : le chapitre de la lutte des jeunes pour l’affranchissement, la restauration de l’Etat de droit, l’équité des biens, la condamnation de l’impunité, l’alternance dans tous les secteurs d’activités de ce pays .......

 

Et cette lutte commencera par dire à nos autorités ceci : nous n’aurons plus peur par- ce que nous n’avons plus le choix,  votre régime nous à mis dos au mur alors nous devons nous retourner pour vous affronter afin de survivre. Ne vous contentez plus de nous traquer un à un partout, ou de nous faire des menaces, de nous tuer dans la clandestinité ....... désormais tuez toutes les femmes enceintes et en âge de procréer car chaque Burkinabé qui naîtra demain sera une arme forgée contre votre régime.

 

                               La patrie ou la mort nous vaincrons !



31/07/2011
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