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Les notes de classe de Blaise COMPAORE

Les notes de classe de Blaise COMPAORE

lundi 12 novembre 2012

 

Blaise COMPAORE l’a dit : pour gouverner, il faut savoir et savoir ne se limite pas aux rapports des experts et spécialistes, aux travaux du Conseil des Ministres ou autres mais c’est aussi parler avec les acteurs du terrain. Il ne s’agit donc pas de simples palabres mais de véritables séances de travail qui permettent d’éclaircir bien de sujets et de mettre en perspective des solutions et des hypothèses de travail.

Les notes de classe de Blaise COMPAORE

Le monde des fora s’est enrichi cette année de deux (02) autres fora. En organisant le Forum des corps constitués de l’Etat mardi 06 novembre denier, quelques jours après celui des personnes âgées, le Burkina Faso concrétise davantage son option d’une démocratie inclusive, participative et ouverte. Traduction de la volonté du Président du Faso d’être à l’écoute de tous et de faire partager par tous les préoccupations des uns et des autres à travers des échanges directs, cette forme de démocratie va largement au-delà des canons basiques universels pour intégrer dans le champ politique, la palabre qui a des siècles durant cimenté nos sociétés.

Véritables occasions de prendre la nation entière à témoin, de prendre la mesure des attentes de chacun, de partager problèmes et solutions, de suggérer des démarches, de s’informer, … elles sont en train de gagner leurs lettres de noblesse même si certaines personnes restent encore très sceptiques, n’y voyant que du folklore si ce n’est des moyens de se dédouaner à bons comptes sur le dos des populations devant l’immensité et la complexité des sollicitations. C’est vrai aussi qu’ils sont de moins en moins nombreux à les pourfendre pour la simple raison que non seulement l’opinion publique y adhère sans réserve, mais chaque groupe social ou corps social veut son forum et son dialogue direct avec le Président du Faso.

Même si on ne peut pas affirmer que celui des corps constitués de l’Etat vient boucler la boucle, on peut néanmoins observer qu’il comble un grand vide en permettant d’entendre en un même lieu des voix multiples et multiformes sur des préoccupations transversales comme spécifiques. Un contenu donc très riche qui, d’ailleurs, ne se contente pas d’égrener des problèmes mais esquisse aussi des solutions qui ont fait dire au Président du Faso que ce forum a été pour lui une école et que « les notes de classe » qu’il a compilées lui serviront de « référentiel pour les actions à venir ».

On peut difficilement mieux exprimer l’impression qui se dégage de ce forum qui, par là même, se justifie pleinement et donne des signaux forts sur son avenir et sur celui des autres fora.

Blaise COMPAORE l’a dit : pour gouverner, il faut savoir et savoir ne se limite pas aux rapports des experts et spécialistes, aux travaux du Conseil des Ministres ou autres mais c’est aussi parler avec les acteurs du terrain. Il ne s’agit donc pas de simples palabres mais de véritables séances de travail qui permettent d’éclaircir bien de sujets et de mettre en perspective des solutions et des hypothèses de travail. En effet, c’est vrai que les principaux problèmes sont connus et que le processus menant au forum a déblayé le terrain, mais le forum en lui-même permet de « stimuler les réponses » en marquant davantage les responsabilités qu’il dégage.

Il est, en effet, évident que le poids du symbolisme est fort et peut permettre de briser des réticences, de faciliter certaines décisions, de susciter des adhésions et d’ouvrir des perspectives qui auraient été inimaginables dans d’autres circonstances.

Lorsque Blaise COMPAORE affirme que l’expérience de dialogue direct pourrait être bénéfique à d’autres nations d’Afrique on peut le croire, lui qui est engagé et qui a été dans nombre de résolutions de crises. En effet, nombre de ces crises prennent racine dans des malentendus que des échanges auraient pu lever ou atténuer. Dieu seul sait comment les fora et les dialogues direct ont participé à surmonter de sérieux écueils ouvrant la voie à des solutions et à des actions qui ont apaisé les cœurs et corriger des injustices sources de conflits. Ils ont aussi permis de relativiser des antagonismes trop souvent surfaits par le jeu des manipulations politiciennes.

Le 1er Forum des corps constitués a pleinement rempli sa mission et l’intérêt manifesté par chacune de ses composantes augure de bonnes perspectives. C’est pour tout cela que Blaise COMPAORE le prend comme une aubaine très précieuse et entend lui donner des suites concrètes. Cet engagement montre qu’il ne s’agit pas d’un simple forum de plus ; si certains ont pu le penser. Il consolide la charpente d’une démocratie qui place le dialogue, la concertation et le partage au centre de ses mécanismes. C’est ce dont l’Afrique a le plus besoin à l’étape actuelle de l’évolution de son processus démocratique

Cheick Ahmed (ilingani2000@yahoo.fr)

L’Opinion




12/11/2012
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