Abououoba

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NON à l'empoisonnement des Kamites de la CARAIBE

NON à l'empoisonnement des Kamites de la CARAIBE.

En 2009, la nouvelle retentissait aux Antilles :

Pendant des années , les békés ( descendants des premiers colons européens ) avaient sciemment empoisonné les sols et les eaux des Antilles par le bais du chlordécone, un pesticide utilisé dans l'agriculture notamment celle de la banane. 
Fait déplorable: le chlordécone pollue la faune et la flore de manière durable et irréversible. Ce pesticide a également des répercussions sur les habitants des quartiers avoisinants les endroits ou ils ont été utilisés.
Les conséquences de son utilisation ne sont pas inconnues.La preuve en est qu'il a été interdit des 1976 aux Etats Unis. Or ce n'est qu'en 1990 qu'il est interdit en France et en 1993 aux Antilles ! 
les békés ont obtenu une dérogation de trois ans après son interdiction les autorisant à continuer son utilisation sous prétexte qu'il n'y avait pas d'autres moyens connus de vaincre les organismes nuisibles (charançons) . 
Ce qui était bien sur faux !
Dans la dérogation que le ministère de l'agriculture fait à l'époque aux planteurs , il est dit : " Je vous rappelle qu'il existe d'autres produits autorisés pour lutter contre ce parasite". Information dont les békés ne semblent pas se préoccuper à l'époque .
Le chlordécone s'est d'ailleurs révélé cancérogène chez l'animal (tumeur du foie). C'est ce qui a motivé "le centre international de recherche sur le cancer à classer le chlordécone comme « cancérogène possible » pour l’homme, décision confirmée par une étude de l'INSERM et du CHU de Pointe à Pitre qui établit clairement le lien entre l’exposition à la molécule et le risque de cancer de la prostate.
En 2007, Selon les rapports du professeur Belpomme, la Martinique détiendrait le record du monde des cancers de la prostate!
On pourrait croire que compte tenu de ces informations, de telles exactions ne se reproduisent plus. Néanmoins de nos jours, l'histoire se répète. L'Etat français autorise plusieurs dérogation d'épandage de pesticides dangereux au-dessus des cultures bananières et cela pour une durée indéterminée.
Pourtant, les conséquences de l'utilisation répétée de pesticides aux Antilles sont significatives : 
- plus du tiers de notre littoral contaminé,
- plus de 40% des terres agricoles empoisonnées,
-au moins 1 500 cancers de plus chaque année,
- des enfants atteints de malformations congénitales

Autrement dit, l'environnement et les habitants sont victimes de l'empoisonnement consciemment orchestré par l'état, et les békés qui à eux seuls représentent 1% de la population mais qui détiennent 65% des terres agricoles. 

Ainsi, tous disons NON à l'empoissonnement des Kamites de la diaspora !



23/03/2013
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