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BURKINA-SANTE-SIDA: Un besoin de financement de 13,5 milliards pour la prise en charge médicale

BURKINA-SANTE-SIDA

Un besoin de financement de 13,5 milliards pour la prise en charge médicale

 2 décembre 2011, par AIB

Ouagadougou, 02 déc.(AIB)- Le Burkina Faso a besoin d’un financement d’environ 13,5 milliards de F CFA pour continuer la prise en charge médicale des Personnes vivantes avec le VIH, selon les objectifs nationaux ( 45.000 personnes sous ARV en fin 2012) a appris un journaliste de l’AIB auprès de la Plateforme des Organisations de la société civile contre le Sida.

Intervenant dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de lutte contre le Sida le 1er Décembre 2011, la Plateforme des organisations de la société civile intervenant dans la lutte contre le VIH/SIDA a tiré la sonnette d’alarme.

« Le risque de catastrophe sanitaire est évident si les gouvernements et les partenaires financiers n’accordent pas les financements à la hauteur des besoins…Le Burkina Faso a besoin d’un financement d’environ 13,5 milliards de F CFA pour continuer la prise en charge médicale des PVVIH » a indiqué Simon Kaboré, président RAME ( Réseau d’accès aux médicaments essentiels), membre de la Plateforme.

M. Kaboré de rappeler que le Burkina Faso dans son nouveau Cadre stratégique de lutte contre le VIH/SIDA et les IST 2011-2015 entend mettre 90% des personnes infectées par le VIH/SIDA sous traitement antirétroviral a besoin de ressources financières conséquentes ; or la donne actuelle n’est pas le cas : « actuellement , 50% de ses besoins financiers ont été mobilisé et il reste un gap financier de plus de 6,5 milliards » a-t-il expliqué.

De l’avis de la présidente de la Plateforme, Mme Lydia Saloucou, les difficultés de financement apparaissent avec la dernière décision du Conseil d’administration du Fonds Mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose ( tenue à Accra au Ghana le 22 Novembre) d’annuler le 11è appel à soumission de projets probablement au regard de la crise financière internationale.

« Cette décision qui fixe le prochain appel pour la période 2014-2016 est une démission et un échec des principes des droits de l’Homme et de la solidarité internationale, une décision en parfaite contradiction avec le thème de la présente journée : zéro décès lié au VIH ne peut être possible avec zéro stock de médicaments contre le VIH » a indiqué M. Simon Kaboré. D’où leur invite à l’Etat burkinabè à prendre ses responsabilités face à la situation de sorte à relever le défi de la prise en charge des PVVIH.

Au Burkina Faso, environ 36.000 adultes et 1800 enfants seront sous ARV en fin décembre 2011.



04/12/2011
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