Abououoba

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La séduction dans le monde réel

Phrase-résumé du livre : Pour séduire les femmes, un homme doit être le PRIX, c’est à dire qu’il doit faire en sorte que la femme le chasse et non l’inverse ; pour cela l’homme doit créer un cadre de référence – ou frame – impliquant que c’est la femme qui le pourchasse et non lui ; cela se fait notamment en définissant et assumant le cadre de référence, en faisant des lectures à froid, en racontant des histoires, en créant du rapport, et en utilisant de nombreuses autres techniques que nous dévoile ce livre.

 

Pour les personnes habituées aux termes anglo-saxons de la séduction, j’ai ici systématiquement tout traduit : ainsi « frame » devient « cadre » ou « cadre de référence », « prizability » la « capacité à être le prix », etc.

Par Swinggcat, 94 pages, 2003.

Chronique du livre :

Quand il était au collège, l’auteur était un être timide, introverti, et passionné par les technologies : il était ce qu’il appelle lui-même un nerd. Et évidemment, ses difficultés sociales ne l’aidait pas à séduire des filles. C’est à peine s’il pouvait leur parler sans rougir. Une fois arrivé au lycée, il a lu quelques livres sur l’art de séduire, changé de look et s’est fait faire une coupe de cheveux branchée. Est-ce que ça a marché ? Oui ! Il a eu quelques copines sympa et jolies, mais dès qu’il est arrivé à la fac, sa vie sexuelle s’est littéralement effondrée.

Après quelque mois d’abstinence sexuelle, il réussit à coucher avec ce qu’il nomme une « warpig », soit « une grosse femme avec de la moustache », et quand il s’éveilla le lendemain, à moitié étouffé par sa poitrine et très déprimé, il comprit qu’il devait faire quelque chose à propos de cette partie de sa vie. Certaines personnes lui disait que s’occuper de cela était superficiel et non prioritaire, mais, au fond de lui, cela lui semblait diablement important. Et à partir de ce moment, il commença à faire des efforts conscients pour devenir meilleur dans l’art de séduire les femmes.

Note : cet épisode me rappelle un passage de Fabrice Luchini chez Mireille Dumas, quand il explique qu’il allait voir des prostituées « parce tu as les pommes de terre au fond du sac et tu es un peu à bout  » et qu’après, il se sentait extrêmement déprimé (Voir la vidéo, le passage se situe vers 6:30). Je pense que ce genre d’épisode est commun à beaucoup d’hommes.

L’auteur a étudié de nombreux livres, de nombreuses vidéos sur le sujet, et a pratiqué la séduction pendant des années. Ces ressources l’ont aidé un moment, mais les vrais résultats sont arrivés quand, progressivement, il a arrêté de séduire ou de conquérir les femmes et qu’il a commencé à devenir le prix. C’est en analysant les techniques des plus grands séducteurs, et en acquérant lui-même une grande expérience, qu’il a compris deux choses fondamentales :

  1. Les femmes, contrairement aux hommes, comprennent intuitivement comment être le PRIX et comment faire en sorte que les hommes les pourchassent.
  2. Vous devez comprendre la nature de la bête afin de faire en sorte qu’elle vous coure après. Swinggcat a donc passé la majorité de son temps avec des femmes, et non des hommes, afin d’apprendre à être le PRIX.

Quels enseignements en a t-il tiré ? Suivez le guide.

  • Chapitre 2 : Attributs des hommes qui sont le PRIX

 

Quand il était plus jeune, l’auteur avait toujours l’impression que les femmes jugeaient la valeur d’un homme d’après les choses qu’il possédait : son aspect physique, ses vêtements, sa voiture, sa maison, etc. Mais à la fac il a connu un homme qui n’avait rien de cela : il était vieux, moche, chauve, pauvre, et n’avait rien de tout ce qu’il croyait nécessaire pour plaire aux femmes.

Pourtant, il était toujours entouré de belles femmes, qui flirtaient avec lui, l’appelaient et couchaient avec lui. Pendant longtemps, Swinggcat n’a pas compris comment il faisait cela, il a même cru un moment qu’il était dealer. Mais il a réalisé ensuite que cet homme faisait certaines choses qui montrait aux femmes qu’il était LE PRIX, et depuis, Swinggcat a rencontré de nombreux hommes qui avaient certains attributs ou faisaient certaines choses qui montraient la même chose. Quels sont-ils ? Les voici :

Être un leader. La plupart des belles femmes sont très excitées par un homme fort et dominant qui dirige. Les femmes essaieront souvent de prendre le lead de l’interaction afin de tester à quel point l’homme est sûr de lui. Et si elles découvrent qu’il n’est pas sûr de lui ou qu’il a une faible estime de lui, elles s’enfuiront la plupart du temps ou cesseront simplement d’être attirées.

Avoir des standards élevés. C’est une part importante de ce qui fait que ces hommes sont LE PRIX. Les hommes qui ont des standard élevés montrent dans dans leur attitude et dans leurs comportements deux croyances :

  • La plupart des femmes veulent coucher avec eux.
  • Ils font savoir aux femmes qu’ils ne coucheront pas avec elles si elles ne correspondent pas à leurs standard, attentes ou règles.

Les faire venir dans leur monde. Les hommes qui sont le PRIX font en sorte de faire venir les femmes sur leur propre terrain de jeu. Ceci ne s’applique bien sûr qu’au début d’une relation.

Les faire s’adapter à eux. La plupart des femmes sont repoussées par des hommes qui essaient trop de s’adapter à elles. La plupart d’entre nous connaissons des hommes qui, lorsqu’ils veulent séduire une femme, se mettent à aimer tout ce qu’elle aime, à faire attention à ce que tout ce déroule comme elle le souhaite, etc. C’est une erreur. Les hommes qui sont le PRIX font en sorte que les femmes s’adaptent à eux.

Les mettre à l’épreuve. Presque toutes les belles femmes aiment les hommes qui les mettent à l’épreuve de la bonne manière.

Avoir le sens de l’humour. Quand un homme fait rire une femme, il la fait se sentir à l’aise. Cela veut dire qu’elle arrête d’analyser chaque mouvement qu’il fait, et que ses défenses tombent. L’humour est souvent une des qualités non-physique les plus sexy que les femmes trouvent chez un homme.

Être vulnérable. Les femmes – comme les hommes d’ailleurs – se méfient des personnes qui semblent trop parfaites : ça n’existe pas. Il est très utile de révéler quelques faiblesses et vulnérabilités pendant les premières heures.

Montrer des défauts. En plus des faiblesses et vulnérabilités, il est utile de montrer que l’on a certains défauts et caractéristiques qui sont normalement considérés comme des handicaps dans la séduction et dans la vie. Couplé avec une attitude qui montre qu’un homme est le PRIX, cela veut dire : en dépit de ces défauts, je suis suffisamment malin et fort pour m’en sortir et séduire d’autres femmes. Et même si je ne couche pas avec toi, mes gènes survivront quand même parce que j’ai tellement d’opportunité de rencontrer d’autres femmes attractives.

Avoir confiance en soi. Les femmes aiment les hommes sûrs d’eux-même. C’est une évidence.

Être un dandy. La plupart des hommes qui réussissent avec les femmes sont à la fois très masculins, et ont un certain charme féminin. Les femmes trouvent irrésistibles les hommes qui ont un sens féminin du style et de l’humour, sont attentifs aux détails que seules les femmes remarquent et jugent les femmes de la manière dont les femmes jugent les hommes.

Être aguichant et séducteur. Il faut voir les choses en face : les femmes aiment les drames. Si ce n’était pas le cas, la plupart des feuilletons à l’eau de rose auraient été déprogrammés depuis longtemps (les hommes ne regardent pas ces émissions horribles, sauf s’ils sont gays). Évidemment, qu’elles aiment les drames ne signifient pas qu’elles ont envie que de terribles choses leur arrivent. Cela veut dire que les femmes adorent être à coté de personnes – et en particulier d’hommes – qui leur font vivre des montagnes russes émotionnelles. Cela veut dire qu’elles aiment les hommes qui leur feront ressentir une vaste gamme d’émotions, de la tristesse jusque la joie ou l’excitation – comme des montagnes russes.

Être un aventurier. Ce type de séducteur est celui qui offre aux femmes aventures et dangers. Comme le séducteur aguichant, l’aventurier est un maître dans l’art de créer des montagnes russes émotionnelles car les femmes sont incapables de prévoir ce qu’il va faire, ce qui entretient un suspense excitant.

  • Chapitre 3 : Les attributs que les femmes détestent

Tout comme il y a des attributs que les femmes adorent, il y en a d’autres qu’elles détestent :

Les hommes qui recherchent la validation des femmes.

- Les hommes qui ont un faible sens des réalités. Ce sont les hommes qui ne sont pas sûrs d’eux-même ou de leurs croyances à propos du monde. Ou qui le sont, mais se sentent intimidées à l’idée de les affirmer à des femmes. En fait les femmes sont attirées par les hommes qui peuvent penser par eux-même et affirment ce qu’ils pensent ou aiment.

  • Chapitre 4 : Convictions

 Les convictions sont importantes pour deux raisons :

  1. Les convictions sont les fondations des cadres de référence solides (détaillés plus bas) qui permettront d’être le PRIX auprès des femmes.
  2. Ce que vous pensez devient la réalité – dans une certaine mesure bien sûr. Ceci parce que notre esprit est conçu pour se focaliser afin de trouver des exemples de nos convictions dans le monde réel. Et cela fonctionne que notre conviction soit proche de la réalité ou totalement tirée par les cheveux.

Note : ce deuxième point explique pourquoi de nombreux peuples ont cru pendant longtemps que sacrifier des jeunes vierges faisait pousser les récoltes ou assuraient les victoires dans les batailles, tout comme de nombreuses autres croyances qui sont à la base de l’apparition des religions. Mais il explique aussi comment des scientifiques géniaux ont pu percevoir la vérité là où tous leurs contemporains étaient dans l’erreur – aidés par la méthode scientifique qui permet de vérifier ses croyances – les hypothèses – au moyen d’expériences.

Pour bien comprendre comment cela fonctionne, faites ceci : regardez autour de vous et prenez conscience de tout ce qui est de couleur jaune. Maintenant fermez les yeux, et essayez de vous rappeler des choses jaunes. Bien. Puis essayez de vous rappeler des choses rouges de votre environnement. Vous rappelez-vous de plus de choses jaunes ou rouges ?

C’est le même mécanisme qui est en jeu lorsque vous achetez une nouvelle voiture et que vous vous mettez soudain à voir le même modèle que le vôtre partout : il n’y a pas plus de voitures de ce modèle qu’avant, c’est juste que vous y faites plus attention (cela ne fonctionne évidemment pas si vous roulez en Ferrari ;) ).

Il est possible d’utiliser ce mécanisme des convictions de manière consciente en adoptant des convictions qui font de vous le PRIX auprès des femmes : votre esprit va alors commencer à trouver des preuves de ceci dans le monde réel.

Convictions qui véhiculent le fait que nous sommes le PRIX :

  1. Avoir l’inébranlable conviction que vous êtes le PRIX – peu importe à quel point c’est obsessionnel.
  2. L’inébranlable conviction que les femmes sont de merveilleuses créatures qui aiment le sexe et veulent plaire.
  3. Vous connaissez une femme et son corps mieux qu’elle-même.
  4. Peu importe la réaction de la femme, il y a toujours quelque chose de bon à apprendre.
  5. Quand une femme vous dit qu’elle n’aime pas quelque chose à propos de vous ou de
    ce que vous êtes en train de faire, c’est son problème, pas le vôtre(Ceci s’applique
    à la première rencontre).
  6. Peu importe comment elle réagit par rapport à vous (ou sa situation du moment), elle
    vous veut
    . Tout ce dont vous avez besoin c’est de mettre en place le bon cadre de référence pour que ça arrive.
  7. Vous n’avez pas besoin de sa validation, c’est elle qui cherche la vôtre.
  8. Toutes les femmes vous veulent à un certain point. La question est : les voulez-vous ?
  9. Puisqu’elle essaie de vous séduire, vous décidez si vous allez ou non coucher ensemble.

Vous noterez que la majorité des femmes ont elles-même la plupart de ces convictions vis à vis des hommes.

  • Chapitre 5 : Introduction aux cadres de référence et au méta-cadre

La notion de cadre de référence – ou frame en anglais – est ici d’une extrême importance.

Un cadre est un objectif ou une direction générale qui fait office de guidage pour les pensées ou les actions pendant une interaction. Ainsi un cadre de référence détermine la signification sous-jacente des comportements et des actions.

Prenons un exemple pour illustrer ceci :

Un homme aborde une fille dans un bar et lui dit : « Vous êtes si belle ! » et la fille lui répond peu poliment : « Ouais ouais… maintenant va me payer un verre. » L’homme répond : « Bien sûr, tout ce que tu veux ma chérie ».

Et un autre :

Un homme aborde une fille dans un bar et discute un peu avec. Au bout d’un moment la fille lui dit « paye-moi un verre ». L’homme rigole et dit « Est-ce que c’est ta meilleure technique de drague ? Je te croyais plus créative que ça. »

Dans les deux cas, les hommes créent par leurs comportements et leurs paroles des cadres totalement différent.

Examinons les cadres posés par le premier homme :

  1. C’est un jeu d’enfant de l’avoir, puisqu’il récompense un comportement impoli.
  2. Il est intéressé par elle dans tous les cas.
  3. Il essaie de la faire rester et de parler avec lui.

Avec ces cadres cet homme laisse définir le sens sous-jacent de ses comportements et ses actes, et malheureusement pour lui cela renforce le méta-cadre (englobant tous les autres cadres) de la fille qui est qu’elle est le PRIX. Ce méta-cadre ne permettra pas à cet homme de coucher avec.

Or les sens sous-jacents de ces cadres n’ont pas de réalité objective, ils n’existent que dans l’esprit des êtres humains. Donc, quand une femme vous dit quelque chose d’impoli et que vous la confortez, vous êtes dans son cadre. Quand vous dites quelques chose à une femme et qu’elle vous conforte, elle est dans votre cadre. Mais ceci n’est pas une réalité objective. C’est juste ce qu’une personne accepte comme sa réalité subjective.

Le deuxième homme a plus de chances de coucher avec la femme, car au lieu de sauter à pieds joints dans le cadre de la femme qui signifie qu’elle est le PRIX et qu’il doit lui payer un verre, il renverse la situation et maintient la conviction qu’il est le PRIX. La femme peut ou non adhérer à ce cadre, mais si elle ne le fait pas, l’homme transmet le message qu’il n’est pas disposé à conforter son méta-cadre à elle.

Note : cette notion de cadre et de méta-cadre est très importante pour la compréhension de ce livre, il faut donc absolument que vous la compreniez bien pour la suite ;) .

  • Chapitre 6 : Établir son méta-cadre

Une fois compris les notions de cadre et de méta-cadre, il importe de savoir définir, maintenir et contrôler le méta-cadre selon lequel vous êtes le PRIX. Souvent si vous perdez le contrôle du méta-cadre au profit d’une femme vous perdez vos chances avec elles.

Il y a quatre étapes pour définir et contrôler le méta-cadre :

1 – Définir le méta-cadre, avec notamment les croyances vues plus haut.

2 – Adopter le méta-cadre par avance, ce qui signifie qu’avant même de parler à une femme vous allez intégrer le fait que le sens sous-jacent global de tous ses comportements et de tous ses actes s’y intégreront.

3 - L’art de ne pas la choisir. Au fond d’elle même, les femmes attirantes supposent que la plupart des hommes coucheraient avec elles dans la seconde si elles en avaient l’opportunité. Elles supposent que dans la plupart des cas elles acceptent ou non la proposition de l’homme. Différentes traditions généralement approuvées par la société participent à renforcer cette supposition :

- L’homme demande traditionnellement à la femme si elle veut danser. Elle peut accepter ou refuser la proposition.

- L’homme propose traditionnellement à la femme un rendez-vous. Elle peut accepter ou refuser la proposition.

- L’homme demande traditionnellement à la femme si elle veut l’épouser. Elle peut accepter ou refuser la proposition.

C’est peut-être pour cela que la plupart des femmes intéressées par un homme n’essaient pas de le conquérir, elles font en sorte que c’est lui qui  les conquièrent. Ainsi souvent quand une belle femme se retrouve attirée par un homme, au lieu de l’aborder elle va lui envoyer des signaux divers et variés, dans l’espoir qu’il les aborde.

C’est un méta-cadre brillant parce que même quand c’est elles qui sont à l’origine intéressées par l’homme, elles font en sorte que c’est lui qui les séduise.Et cela leur confère un grand pouvoir parce qu’elles savent que la plupart des hommes adhèreront facilement au méta-cadre selon lequel elles sont le PRIX. Mais c’est à double tranchant car :

- Les femmes ont une souvent une peur lancinante que l’homme ne couche avec elles que parce qu’elles l’ont acceptés – pas parce qu’il les apprécient vraiment.

- Si un homme adhère trop à ce méta-cadre selon lequel elle est le PRIX, et essaie d’en faire trop, alors elle commencera à le voir comme étant de peu d’intérêt et de valeur. Elle commencera à se dire « Pourquoi ressent-il le besoin de faire toutes ces choses pour moi ? Est-il si désespéré ? »

Pour éviter cela, il faut éviter dès le début à la femme de croire qu’elle peut choisir l’homme en lui faisant comprendre que nous ne la choisissons pas. Pour cela le meilleur moyen est de définir le méta-cadre comme cela :

  1. Vous êtes le PRIX.
  2. Elle essaie de faire en sorte que vous l’aimiez bien ou essaie de vous conquérir.
  3. Elle vous veut tellement qu’elle essaie de faire en sorte que vous couchiez avec elle.
  4. Vous allez coucher ensemble tous les deux, mais uniquement si elle correspond à vos critères et vos attentes.

4 – Imposer des cadres qui définissent le méta-cadre.

C’est en mettant en place des cadres que vous définirez le méta-cadre. En voici 9 très puissants :

  1. Cadrer une ou plusieurs de ses actions, comportements ou des choses à propos d’elle comme signifiant qu’elle n’est pas assez bien pour moi ou ne peux pas me manipuler (ce qui implique que je suis le PRIX).
  2. Cadrer une ou plusieurs de ses actions comme signifiant qu’elle est intéressée et essaie de me séduire.
  3. Cadrer une ou plusieurs de ses actions comme signifiant qu’elle est un peu folle.
  4. Cadrer une ou plusieurs de ses actions comme signifiant qu’elle manque de classe.
  5. Cadrer une ou plusieurs de ses actions, comportements ou des choses à propos d’elle comme signifiant qu’elle est socialement inapte, ce qui implique que je suis cool et elle non, que je peux juger ses comportements mais elle non.
  6. L’accuser de ne pas réellement vivre la vie qu’elle veut vivre (ou l’accuser de m’envier).
  7. Cadrer une ou plusieurs de ses actions, comportements ou des choses à propos d’elle comme signifiant qu’elle est un peu désagréable. Les femmes font souvent cela avec les hommes, et il n’y a rien qui la perturbe plus que de lui laisser savoir que je la trouve déplaisante.
  8. Cadrer une ou plusieurs de ses actions, comportements ou des choses à propos d’elle comme signifiant qu’elle est scabreuse.
  9. Cadrer une ou plusieurs de ses actions et comportements commemontrant qu’elle est rude, impolie ou insensible (ce qui implique qu’elle ne répond pas à mes standards et mes attentes).

Tout comme pour les croyances citées plus haut, remarquez que ces cadres sont souvent utilisés par les femmes sur les hommes. Elles n’ont pas l’habitude que ce soit utilisé sur elles, et c’est donc extrêmement puissant, en particulier si vous les faites rire en même temps que vous les mettez en place.

Partie 2 : La capacité à être le prix

La première partie était focalisée sur les attributs, convictions et cadres nécessaire pour être le PRIX. Voici à présent quelques techniques pouraugmenter votre capacité à être le PRIX. La capacité à être le prix est tout simplement à la fois la capacité qu’un homme a à se faire voir d’une femme comme le PRIX, et à quel point les femmes le voit comme le PRIX.

Toutes ces techniques impliquent néanmoins de faire une importante distinction entre :

L’étalage

Certains hommes essaient de se faire voir comme le PRIX en faisant étalage de leurs atouts, ainsi les hommes qui se vantent de ce qu’ils font dans la vie, de la voiture qu’ils conduisent, etc. Or les hommes qui ont un besoin constant de vanter leurs atouts sont perçus par les femmes comme peu sûr d’eux, et parfois même tentant de compenser quelque chose qu’ils n’ont pas. Les femmes appellent cela « en faire trop« .

De plus, faire étalage de vos atouts définit le cadre avec le sens sous-jacent que vous essayez d’impressionner une femme. Et cela implique le méta-cadre : elle est le PRIX et vous essayez de la gagner.

La démonstration

Il est bien plus efficace d’apprendre à démontrer ses atouts sans que les femmes croient que vous vous vantez. Faire cela représente un challenge, mais la récompense vaut l’effort, car souvent les femmes à qui vous aurez montré vos atouts sans vous vanter vous verront comme le PRIX, et vanteront peut-être leurs propre atouts pour essayer de vous conquérir.

  • Chapitre 7 : Quelques mots sur le style

Être considéré comme beau est une part importante de la capacité à être le prix. Or la plupart des femmes trouvent beau un homme qui a tout simplement un look de qualité qui lui correspond.

Il vous faut donc vous intéresser au look et à la mode. Vous pouvez commencer par des sites comme Bonne gueule pour vous former, puis continuer en postant des photos de vous sur des sites comme hotornot , ce qui vous permettra de récolter des notes afin d’évaluer ce que les autres pensent de votre style.

  • Chapitre 8 : Comment rencontrer des femmes

La capacité à aborder une femme est très importante parce qu’elle va déterminer en grande partie votre capacité à être le prix, tout simplement parce que les femmes vont vous juger sur la manière dont vous vous y prenez.

Maintenant que nous avons vu les cadres qui impliquent le fait que vous êtes le PRIX ou non, vous comprenez qu’aborder une femme en lui disant « Vous êtes très belle. Quelle est votre nom ? » n’est pas la meilleure approche qui soit, parce qu’en cinq secondes vous avez 1) montré que la femme est le PRIX en lui disant qu’elle est belle et 2) lui avez montré de l’intérêt en lui demandant son prénom.

Il est toujours préférable de ne pas poser de questions au début et de simplement parler : si elle est intéressée, elle va poser des questions. L’idéal est d’initier un contact avec une femme d’une quelconque façon, puis de lancer la discussion avec des phrases d’ouverture.

Tout comme au jeu d’échecs où il n’y a qu’un petit nombre d’ouvertures efficaces possibles au début, et très rapidement des millions de combinaisons différentes, vous pouvez utiliser des phrases tout faites pour initier une conversation avec une inconnue, un peu comme « vous avez du feu ? » mais en beaucoup moins éculé :) . Ces phrases sont appelées ouvertures. Il y en a des milliers. On peut aussi les utiliser pour initier le contact.

Exemple d’ouverture :

Je voudrais votre opinion sur quelque chose… une amie à moi soupçonne sa colocataire de coucher avec son petit ami. Donc, elle a lu le journal intime de sa coloc’… et malheureusement, elle avait raison… sa coloc’ couchait avec son mec… Donc, la question est… doit-elle faire face à sa coloc’ ou non ?

C’est une bonne ouverture car les femmes adorent les commérages et les drames.

  • Chapitre 9 : La lecture à froid

La lecture à froid consiste tout simplement à faire croire que l’on fait une analyse extrêmement pertinente d’une personne que l’on ne connaît pas en utilisant des généralisations – des points communs à de nombreux humains. C’est une technique employée par de nombreux magiciens. Cela fonctionne bien, parce qu’en général nous sommes hélas tellement imbus de nous-même que nous nous plaisons à croire que des choses extrêmement courantes nous sont spécifiques, en particulier quand cela nous touche émotionnellement.

Note : Cela rejoint complètement la vision de l’égo de Dale Carnegie dansComment se faire des amis.

Or les femmes adorent rencontrer des hommes qui donnent l’impression de les connaître mieux qu’elles-même, mentalement et physiquement.

La clé pour une lecture à froid réussie est de se montrer vague. Une bonne manière d’être vague est parler en terme de « part d’elle-même » ou de « coté d’elle-même ». Ainsi vous pourrez dire des choses comme « Tu parais innocente, mais il y a une part de toi qui est très malicieuse ».

  • Chapitre 10 : Le Storytelling ou l’art de raconter des histoires

Comme indiqué dans Influence et Manipulation et Ces Idées qui Collent – Pourquoi Certaines Idées Survivent et d’Autres Meurent, être capable de raconter des histoires divertissantes qui captent l’attention n’est pas seulement important pour accroître notre capacité à être le prix : c’est essentiel pour avoir de bonnes compétences sociales.

Quand vous devenez bon pour raconter des histoires légères et divertissantes, les personnes se souviennent de vous pendant des mois. Au-delà du contenu, il y a deux compétences importantes à maîtriser pour bien raconter une histoire :

Le rythme et le fluidité : il est important de bien doser le rythme et la fluidité de votre histoire. Vous devez notamment savoir faire des pauses aux bon moments. Cela viendra naturellement avec l’expérience.

Les transitions : il est important d’amener les histoires de manière naturelle dans la conversation, et pour cela il faut utiliser des transitions. Une bonne transition est de dire à une femme « Tu me rappelles… » et d’enchaîner là-dessus. Par exemple vous pouvez lui dire « Oh mon Dieu… quand tu fais cette expression, tu me rappelles Bugsy » (Bugsy est votre lapin nain). Puis vous racontez l’histoire de Bugsy.

Ce qui est important quand vous racontez une histoire est de démontrer vos atouts sans paraître vous en vanter : il faut donc que surtout le point central de l’histoire ne soit pas vos atouts, mais que ceux-ci apparaissent plutôt de manière dérivée, presque accidentelle, ou au contraire qu’ils paraissent logiquement nécessaires à cet endroit de l’histoire.

Exemple d’histoire :

« Parfois nous pensons que nous n’allons pas aimer quelque chose, mais nous finissons par l’adorer. Par exemple, j’ai pris récemment le train des Pays-Bas vers Prague. Quand je suis passé en République Tchèque, la police des frontières arriva pour contrôler mon passeport. Ensuite un gars qui échangeait des devises me demanda si je voulais échanger mes euros pour des couronnes (la devise de la République Tchèque). Je lui répondit non (car les guichets automatiques avaient un meilleur taux d’échange). Donc, quelques minutes plus tard, la police des frontières revint. Ils demandèrent encore à voir mon passeport. Je leur donnai. Puis j’ai commencé à être un peu inquiet quand ils refusèrent de me le rendre. Puisqu’ils ne parlaient pas anglais, ils me demandèrent de venir avec eux. Ils m’emmenèrent à l’arrière du train et commencèrent à me fouiller. Ils persistaient à me parler en tchèque, mais je ne comprenais rien. Donc, ils ramenèrent le gars qui échangeait des devises et il m’expliqua que la police des frontières avait décidé que j’avais commis une sorte de crime mais qu’il n’arrivait pas à traduire en anglais. Il me dit que je devais payer neuf couronnes, et qu’ils n’accepteraient ni des euros ni des dollars américains. Ainsi, j’étais forcé d’échanger mon argent pour des couronnes. A ce moment je pensais : ce pays est dirigé par une bande de mafieux anarchistes (j’allais détester mon séjour en République Tchèque). Mais j’avais tort. Mon séjour à Prague se finit par l’un des moment les plus mémorables de ma vie. »

Cette histoire montre subtilement que celui qui la raconte a beaucoup voyagé et qu’il a vécu des aventures intéressantes, sans qu’il paraisse à aucun moment vouloir s’en vanter.

  • Chapitre 11 : Rapport

Le mot « rapport » est ici utilisé dans un sens général qui inclut la compréhension mutuelle, le confort et la connexion. Il est important de créer du rapport avec les femmes qui vous intéressent – et les êtres humains en général – mais en général, si vous tentez de créer du rapport avec de belles femmes avant qu’elles aient vu votre capacité à être le PRIX, alors elles vous rangeront souvent dans un cadre signifiant que vous êtes dans le besoin et que vous en faites trop, et pourrons vous sortir le fameux « Restons amis ».

En général, si vous avez bien posé le méta-cadre selon lequel vous êtes le PRIX, alors les femmes chercheront par elles-même à créer du rapport avec vous, ce qui renforcera ce méta-cadre.

Voici quelques moyens pour créer du rapport ou faire en sorte que les femmes en créent avec vous :

Points communs : trouver des points communs entre deux personnes créé instantanément du rapport. Attention toutefois à ne pas les chercher de manière évidente, cela montrerait que vous êtes dans le besoin. Pour cela vous pouvez utiliser :

  • Les expériences partagées : un bon point commun est une expérience que vous avez tous les deux vécu. Mais plutôt que de marteler une femme avec un tas de questions et prétendre avoir vécu les mêmes expériences, il est préférable de raconter des histoires parlant de vos expériences et de votre vie de façon intéressante, intrigante, et la mettant en valeur. De cette manière c’est la femme qui cherchera à établir des rapports en vos expériences et les siennes, ce qui entretient le méta-cadre selon lequel vous êtes le PRIX. Ainsi suite à l’histoire citée plus haut, une femme vous dira qu’elle aime voyager , et vous racontera peut-être des voyages qu’elle a vécu.
  • La lecture à froid. Une fois que vous avez fait une affirmation générale et que la femme est d’accord pour dire que cela s’applique à elle, dites « Je le sais car c’est aussi le cas pour moi ».

Faire en sorte qu’elle s’identifie à vos valeurs : un homme qui sait contrôler le méta-cadre selon lequel il est le PRIX laisse savoir exactement à la femme quels sont ses standards, ses règles et ce qu’il attend des gens dans la vie, et les femmes intéressées vont essayer correspondrent à ce qu’il veut. Évidemment il faut auparavant avoir démontré sa capacité à être le PRIX.

La connaître mieux qu’elle-même : une excellente façon de créer du rapport est de lui démontrer que vous la connaissez mieux qu’elle-même en montrant que vous comprenez ses mécanismes sous-jacents, au delà de ses simples paroles.

Partie 3 : Devenir le prix – l’art d’être charmant

  • Chapitre 12 : Les boucles ouvertes et les changements de sujet : une excellente manière d’être intriguant

Une excellente manière d’intriguer une femme et de la faire s’intéresser à nous est de simplement la rendre intéressée par quelque chose que nous disons, puis mettre de coté cette chose, ce qui produira chez elle une tension et du suspens, puis y revenir au moment opportun. Cette simple action de mettre quelque chose qui l’intéresse de coté va construire un intérêt massif qui va l’accrocher au niveau émotionnel.

Pour cela une des meilleures techniques est les « boucles ouvertes ». C’est une technique largement utilisée dans les romans et films à suspens, consistant à laisser une pensée, une émotion ou une sensation non finie. Vous est-il déjà arrivé de regarder un film, et juste au moment où vous pensiez voir le dénouement, de vous rendre compte que de nombreuses questions sont en suspens et que vous devrez voir le deuxième film pour tout comprendre ?

C’est agaçant non ? Et diablement puissant. Il y a fort à parier que vous regarderez le second film pour fermer les boucles ouvertes que le premier a introduit. Ainsi les chapitres de la série Harry Potter sont bâtis sur ce principe : chaque chapitre se termine en laissant de nombreux éléments en suspens, ce qui donne envie de lire un nouveau chapitre pour en apprendre plus, chapitre qui introduit de nouveaux éléments en suspens tout en en résolvant quelques uns, etc.

Or cet intérêt est purement émotionnel : d’un point de vue intellectuel vous savez que savoir ce qui se passe dans ce film ou dans le prochain chapitre de votre Harry Potter ne va pas changer votre vie. Mais l’esprit humain est ainsi bâti qu’il est curieux de nature et a horreur des questions sans réponses. C’est ce qui fonde en partie sa force d’ailleurs.

Voici quelques exemples de boucle ouverte :

- Si une femme vous demande « ça va ? » plutôt que de répondre un banal « bien » qui n’éveillera pas l’intérêt, vous pouvez lui dire, si par exemple si vous revenez de voyage : « mal ». Cela éveillera immédiatement son intérêt et elle vous demandera « pourquoi ? ». Vous lui direz « Je reviens des Etats-Unis », sans rien ajouter, elle vous demandera alors où vous avez voyagé aux USA, pourquoi, pourquoi vous vous sentez mal, etc.

De plus, comme expliqué dans  Influence et Manipulation, si une personne s’engage dans quelque chose, elle sera généralement cohérente avec cet engagement, donc si une femme se met à vous poser des questions, elle s’engagera par inadvertance dans un cadre impliquant que vous avez quelque chose d’intéressant qu’elle veut savoir.

- Tout le monde adore entendre parler de soi, et les femmes ne font pas exception. Un excellent moyen d’introduire une boucle ouverte est d’interrompre quelque chose que vous dites en disant quelque chose comme « je suis sûr que tu aimes attirer l’attention », puis en reprenant le cours de votre conversation comme si de rien était. En général elles mordront à l’hameçon et vous demanderont « Qu’est-ce que tu veux dire par là ? ».

  • Chapitre 13 : Le Push & Pull ou l’art des signaux contradictoires

Qu’est-ce que veut dire « Push & Pull » ?

Le Push (« pousser » en Anglais), c’est repousser la fille.

Le Pull, c’est l’attirer.

Combiner les deux est extrêmement puissant, parce que tout comme le yin est indissociable du yang, le Push est indissociable du Pull, et utiliser l’un créé un espace, une tension pour utiliser l’autre, et que nous sommes très sensibles aux contrastes. Ainsi il est bien meilleur de boire de l’eau quand vous êtes assoiffé après une séance de sport, ou de recevoir des louanges quand quelqu’un vous a longtemps critiqué.

Note : ce concept est similaire à celui de la tension cherchant la résolution abordé au chapitre 6 de The Path of Least Resistance.

Il est important de bien doser ses Push&Pull et ne jamais complètement attirer ou repousser la fille. Ainsi le Pull n’est pas le fait de la reluquer ou d’être impressionné, c’est un compliment ou une louange, et le Push n’est pas une insulte ou le fait de lui claquer la porte au nez, c’est de lui dire des choses qui 1) font allusion à la possibilité qu’on la rejette, 2) la rejette ou la disqualifie provisoirement, et/ou 3) rejettent ou disqualifient une partie de ses comportements ou elle-même.

Les femmes sont souvent expertes dans l’utilisation inconsciente du Push&Pull. Ainsi certaines femmes aiment faire croire à des hommes qu’il est possible qu’ils aillent plus loin dans la relation qu’une simple amitié, et se font offrir des cinémas, des restaurants, etc, et si l’homme fait une déclaration ou insinue qu’il veut plus elles répondront :  » Tu es comme mon petit frère… S’il te plaît ne me parle pas de ça… » ou « C’est mignon, tu pensais qu’il y avait quelque chose entre nous… Tu sais nous sommes juste des amis, je préfère qu’on reste comme ça, ça serait dommage de tout gâcher ! »

Quelques exemples de Push&Pull puissants sur les femmes :

- Tu sais, tu pourrais être ma nouvelle petite amie…(Pull). [Court silence] Non je plaisante, tu es blonde/petite/hystérique, ça ne va pas le faire (Pull).

- Quand une femme est attirée par vous, attirez là de très près comme pour l’embrasser (Pull), puis dites « J’espère que tu n’essais pas de m’embrasser. Tu es comme ma petite soeur pour moi… » (Push)

- Parlez d’une situation difficile de manière drôle. Au moment où elle commence à rire, prenez un air sévère et reprochez lui de rire du malheur de quelqu’un d’autre. Puis quand elle devient sérieuse, riez et dites que vous êtes d’accord et que c’est vraiment drôle. C’est le principe des montagnes russes émotionnelles : faire ressentir une certaine émotion, puis faire ressentir juste après l’émotion exactement opposée. C’est là dessus que se basent les feuilletons à l’eau de rose comme Les Feux de l’Amour pour maintenir les femmes en haleine pendant des années et des années, et ça marche malgré la stupidité de ces feuilletons. Les scénaristes ont une profonde compréhension de ces mécanismes psychologiques.

- Saper intentionnellement : cela consiste à faire un compliment – ce qui la flattera – puis à saper ce compliment à la base juste après. Par exemple : « Tu sais, tu as vraiment de beaux yeux » (Pull). Puis juste après, regardez vos doigts en commençant à compter, puis dites « En fait je crois que tu as la quatrième plus belle paire d’yeux que j’ai jamais vu » (Push).

  • Chapitre 14 : Qualifier et Challenger

Qualifier et challenger signifie challenger une femme pour qu’elle vous prouve qu’elle est qualifiée pour répondre à vos standards, attentes et règles.

Avant de faire cela vous devez cependant :

  1. Être convaincu d’être le PRIX
  2. Avoir démontré assez de capacité à être le PRIX
  3. Avoir montré que vous avez des standards, des attentes et des règles

Pour ce dernier point, vous pourriez par exemple attendre des femmes qu’elles soient aventureuses, spontanées, fortes, raffinées, optimistes, etc. Et vous pourriez ne pas tolérer l’impolitesse, la dramatisation, la vénalité, etc. C’est à vous de définir ces standards, ces attentes et ces règles.

Ensuite, dès que la femme commence à montrer qu’elle rentre votre méta-cadre selon lequel vous êtes le PRIX et donne des signes d’intérêt, vous pouvez la qualifier. Cela signifie que vous lui direz qu’il vous semble qu’elle a telle ou telle qualité, en lui demandant si c’est vrai. La plupart du temps elle répondra « oui », notamment si vous avez dit avant que cela rentrait dans vos standards, et vous pourrez jouer sur cette réponse et le besoin de cohérence qu’elle aura par rapport à elle (comme magnifiquement expliqué dans Influence et Manipulation) pour guider l’interaction.

Par exemple vous pourriez lui dire : « Tu sembles être aventureuse, n’est-ce pas ? » . Une fois qu’elle a répondu oui, vous approuvez en lui montrant que cela rentre dans vos standards et en plaçant un Push&Pull, par exemple en disant « Bien car si tu ne l’avais pas été je serais parti, car je ne suis ami qu’avec les gens aventureux… Et même si tu es peut-être aventureuse, je ne sais pas si cette amitié va fonctionner car je ne suis pas sûr que tu puisses me supporter. »

Elle répondra certainement en ré-affirmant qu’elle est aventureuse, ou en demandant pourquoi vous ne pourriez pas la supporter. Vous pouvez alors répondre en lui demandant « Quelle est la chose la plus aventureuse que tu ais faites cette année ? », etc. Vous pouvez alors beaucoup plus facilement guider l’interaction, démontrer votre capacité à être le PRIX, et, si elle vous plaît, aller plus loin.

C’est très puissant, car vous mettez une femme au défi d’être à la hauteur de vos standards, de vos attentes et de vos règles. De plus vous la faites entrer inconsciemment dans le cadre selon lequel elle recherche votre validation. Ainsi la plupart des femmes intéressées par vous répondront « oui » à la question « Es-tu aventureuse ? ». Est-ce que cela veut dire que la plupart des femmes sont aventureuses ? Non, la plupart ne le sont pas. Mais la plupart des personnes souhaitent être vues sous un jour positif et répondront facilement oui à une question qui ne semble pas les engager et grâce à laquelle elles pourront être vu sous un jour favorable (comme encore une fois magnifiquement expliqué dans le chapitre 4 de Influence et Manipulation).

  • Chapitre 15 : Le langage du corps pour effectuer des Push&Pull, qualifier et challenger, et définir des cadres

Une bonne partie des Push&Pull, des qualifications et challenges et des cadres sont communiqués non avec les mots, mais avec le langage du corps.

En fait si vous êtes confiant mais êtes avachis, l’air raide,sur vous même, en ayant du mal à regarder la femme dans les yeux, vous ne transmettrez probablement pas aux femmes le message selon lequel vous êtes le PRIX.

La base est donc de toujours se tenir droit, de manière décontractée, sans rentrer – ni sortir – les épaules, tout en apprenant à maintenir un contact visuel avec les autres personnes.

Ensuite, vous pouvez renforcer les Push&Pull et les challenges en utilisant le langage de votre corps. Ainsi vous pouvez transmettre à une fille qu’elle est en train d’être mise à l’épreuve en croisant vos bras et en maintenant un puissant contact visuel.

Au contraire pour les accepter de manière non-verbale, vous pouvez des choses comme décroiser les bras, vous tourner vers elles, sourire, etc.

De même quand vous abordez une femme pour la première fois, il est important de ne pas être totalement tournée vers elle, mais de la regarder selon un angle de 3/4, ou sur le coté. Plus vous avancerez dans l’interaction et plus elle vous dira des choses qui vous plaisent, plus vous vous tournerez vers elle. Puis quand vous ferez des Pull vous vous tournerez vers elle, et vous en détournerez quand vous ferez des Push.

  • Chapitre 16 : Le jeu de rôle comme un outil puissant de capacité à être le PRIX

Le jeu de rôle, c’est le fait de jouer un personnage fictif dans un scénario tout aussi fictif. Nous l’avons tous fait à un moment ou un autre auparavant, souvent par plaisanterie.

C’est une technique puissante, par ce n’est pas la réalité, mais cela créé une interaction qui créé quelque chose de réel.

Par exemple vous pouvez lui dire :

- Tu es géniale. Je vais t’épouser, et on aura une maison au bord de la mer, une Renault, deux enfants et un labrador, et le soir je t’emmènerai sur la plage et on boira des menthes à l’eau en regardant le soleil couchant.

Elle (riant) : Ah non pas de labrador ! Je préfère les chats !

- Ah tu n’aimes pas les labradors… dans ce cas je demande le divorce (vous détournant)

Elle (riant toujours) : non non !

Etc.

Partie 4 : Tests et cadres des femmes

  • Chapitre 17 : Type de tests féminins

La majorité des tests féminins tombent dans ces catégorie :

  1. Les femmes font délibérément quelque chose pour provoquer une réaction chez vous et jugent cette réaction. Certaines des chose qu’elles vont tester (en particulier quand vous les rencontrez pour la première fois) sont si vous êtes ou non le PRIX, si vous pouvez contrôler le méta-cadre et si vous êtes un leader.
  2. Les femmes font involontairement quelque chose qui provoque une réaction chez vous et jugent cette réaction. Les femmes font souvent la première fois des choses allant de vous interrompre, à créer des drames inutiles, en passant par se plaindre d’insécurités exagérées. Supporter ces choses sans broncher conduira souvent les femmes à vous juger d’une mauvaise façon.
  3. Les femmes jugent quelque chose que vous faîtes et/ou dites. Autoriser une femme à vous juger d’une mauvaise façon sans la contrer peut vous conduire à perdre le contrôle de l’interaction et du méta-cadre.
  • Chapitre 18 : Cadres féminins

La plupart des objections et des résistances que les femmes ont pour ne pas sortir ou coucher avec certains hommes ne sont pas dus au fait qu’elles n’aiment pas l’homme, ou même qu’elles le testent. Ce sont des barrières qu’elles dressent contre leur peur de se mettre dans une situation où elles pourraient faire quelque chose qu’elles sont tentées de faire, mais qu’elles pourraient regretter dans le futur.

La raison pour laquelle les femmes font cela n’est pas qu’elles ont moins envie de faire l’amour que les hommes, mais que 1) elles sont plus conditionnés socialement à paraître avoir des moeurs moins légères que les hommes et 2) elles sont plus facilement condamnées socialement pour avoir des moeurs plus légères que les hommes.

  • Chapitre 19 : Recadrer les tests et cadres féminins

Vous ne devez jamais répondre directement à un test ou un cadre féminin, parce que cela renforcerait ce test ou ce cadre. En effet, un test ou un cadre n’existe que de manière subjective, et y répondre directement revient à approuver l’existence de ce test ou de ce cadre. Ce qu’il faut c’est les recadrer, en utilisant des recadrages.

Prenons un exemple : un homme aborde une femme et se met à lui parler. Au bout d’un moment, la femme dit à l’homme « est-ce que tu me dragues là ? ». C’est à la fois un test pour si l’homme va pouvoir continuer à leader l’interaction et une tentative d’imposition d’un cadre signifiant que si l’homme lui parle c’est qu’il veut séduire la femme, et qu’elle est donc le PRIX.

La mauvaise manière serait de répondre « non non, qu’est-ce que tu va t’imaginer », ce qui vous disqualifiera car montrera que vous n’assumez pas que vous la séduisez – et vous fera perdre à coup sûr votre capacité à être le PRIX et à leader l’interaction – et « euh oui », car cela renforcerait son méta-cadre selon laquelle elle est le PRIX.

Vous pouvez recadrer cela de ces différentes manières :

Redéfinir. Cela peut se faire soit en redéfinissant son comportement en donnant un sens différent à ses propos (c’est le recadrage de contenu), soit indiquer que son accusation cadre mieux avec un autre comportement que vous lui attribuez (c’est le recadrage de contexte).

Voyons comment cela s’applique à notre exemple :

Femme : « Est-ce que tu me dragues là ? »

Recadrage de contenu : « Là je suis sociable. Mais chérie, accuser un mec comme moi de te draguer n’est pas une bonne façon de m’attirer. Essaye d’être toi-même, ça pourrait aider… mais n’espère pas coucher avec moi… sauf si tu es riche ».

Recadrage de contexte: « Chérie, te draguer serait te payer un verre… si tu penses que ça c’est te draguer, peut-être que tu devrais sortir de chez toi un peu plus… peut-être que ces gars autour essayeraient de te draguer… mais tu vas devoir être un peu plus créative que ça dans tes techniques de drague si tu veux m’avoir ».

Retourner. C’est tout simplement de reprendre le test ou le recadrage de la femme de manière à ce qu’il s’applique à elle.

Reprenons notre exemple :

Femme : « Est-ce que tu me dragues là ? »

- « Est-ce que c’est ta façon de montrer ton intérêt pour quelqu’un ou juste ta technique standard pour draguer les mecs sexys ? »

  • Chapitre 20 : Sortir du cadre des tests et cadres féminins

Une autre manière de reprendre le contrôle du méta-cadre et de l’interaction, c’est de non pas recadrer, mais sortir du cadre des tests et cadres féminins.

Cela se fait en créant un cadre de référence plus large au cadre du test de la femme ou à son cadre tout court. Ainsi le recadrage précédent «  »Est-ce que c’est ta façon de montrer ton intérêt pour quelqu’un ou juste ta technique standard pour draguer les mecs sexys ? » est aussi une sortie de cadre car nous attribuons un sens sous-jacent à sa phrase, et créons donc un cadre qui l’englobe.

Il y a plusieurs types de sorties de cadre, comme :

Cadre des mauvaises intentions : nous sortons du cadre de son test ou de son cadre en définissant le sens-jacent de ceux-ci comme ayant de mauvaises intentions au départ.

Femme : « Est-ce que tu me dragues là ? »

- « Tu dis ça juste pour qu’on couche ensemble, perverse. Mais ça ne marchera pas avec moi, j’ai besoin de plus de préliminaires. »

Cadre des attributs indésirables : il s’agit de retourner contre la femme son test ou son cadre en l’accusant d’avoir des valeurs ou attributs indésirables.

Femme : « Quel âge as-tu ? »

- « Oh, tu es trop vieille pour moi »

ou

- « Oh, tu es trop jeune pour moi »

Cadre des conséquences néfastes : il s’agit s’assigner des conséquences néfastes à son test ou son cadre.

Femme : « Est-ce que tu me dragues là ? »

- « Tu vas effrayer les mecs avec ce truc. Garde-le pour toi, tu ne serais même pas capable de trouver un rendez-vous sur le net. »

 

Lisez la Partie 5 ici

 

 



18/10/2013
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