Abououoba

Abououoba

Hommes d’affaires : Le Cercle International des Décideurs lancé à Paris

Hommes d’affaires : Le Cercle International des Décideurs lancé à Paris

lundi 3 octobre 2011

 

Vendredi 30 septembre, sous le regard de nombreux médias, le lancement France du Cercle International des Décideurs (C.I.D) a rassemblé une centaine de dirigeants d’entreprises ayant des activités sur le continent, venus de différentes villes de France et d’Afrique de l’Ouest spécialement pour l’événement qui s’est déroulé au Centre d’Accueil de la Presse Etrangère (CAPE), au Grand Palais à Paris.

Ouvrant la conférence de presse, Oumar Yugo, le Président fondateur de l’association loi 1901, à but non lucratif, a présenté le Cercle International des Décideurs qui « fort d’un réseau éprouvé avec les différentes institutions économiques et politiques ainsi qu’avec de nombreuses entreprises de la plupart des pays du continent » vise à « favoriser le rayonnement économique, industriel et culturel de l’Afrique » par différents biais : « Mise en relation ciblées, organisation de conférences et d’actions de formation, transmission d’informations stratégiques par secteurs d’activités professionnel, partage d’expériences… ».

Le Président du Cercle International des Décideurs a souligné que le C.I.D se distingue des associations existantes par ses méthodes de travail et ses propres exigences articulées autour de « la solidarité entre les différents acteurs du développement, l’esprit d’initiative et la promotion de la transparence et d’une éthique responsable dans la gestion des affaires. » C’est ainsi qu’une commission co-présidée par Me Elisabeth Locoh et Me Thierry Carré travaille sur la rédaction d’une charte d’éthique du C.I.D que ses membres seront amenés à accepter.

Déterminé, Oumar Yugo a déclaré : « Nous nous sommes assignés à une véritable obligation de résultat qui passera nécessairement par une gestion efficace et transparente de notre association, une implication sans faille de ses membres et de ses partenaires institutionnels, économiques, financiers et culturels. »

Lassiné Diawara, Vice Président de la chambre de commerce régionale de l’UEMOA et Vice-Président de la CCI du Burkina Faso avait également fait le déplacement pour l’occasion. Revenant sur la première action du C.I.D qui, aux côtés de la CCI du Burkina Faso, a participé activement à l’organisation de la première édition du Forum Ouest Africain de Développement des entreprises, AFRICALLIA qui s’est tenu les 20 et 21 mai 2010 à Ouagadougou, Lassiné Diawara a affirmé « L’appui du C.I.D a été déterminant dans la mobilisation des hommes d’affaires français », venus nombreux.

Il a ensuite indiqué « Le continent Africain offre d’énormes perspectives de développement. En effet, l’Afrique a des potentialités pour renverser la tendance économique d’ici 2020 (…) . Ces potentialités couvrent entre autres, les secteurs porteurs comme le commerce, les télécommunications, la banque et l’immobilier. Il y a également les ressources naturelles : en effet, l’Afrique produit 10% du pétrole brut et 20% de l’or. A ces potentialités s’ajoute le secteur de l’agriculture qui devrait connaître une forte évolution. Les infrastructures constituent aussi un secteur dans lequel d’importants investissements sont attendus. »

Appuyant ses propos sur le rapport 2010 du cabinet de stratégie de l’Institut McKinsey intitulé « Les lions en mouvement », Lassiné Diawara a ajouté : « Le rapport indique également que, la forte urbanisation, l’importance démographique et l’émergence d’une classe moyenne sont autant de facteurs qui vont booster la consommation de biens et de services et favoriser la croissance en Afrique. L’action du C.I.D pourra jouer un rôle prépondérant dans l’exploitation de ces potentialités et permettra de relever le défi du développement en Afrique. »

Claudy Siar, Délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’Outre mer a ensuite souligné « Les énormes possibilités du continent sont encore inexploitées voire mal exploitées pour ne pas dire pillées parfois. Ses richesses, ses talents multiples sont autant d’opportunités de développement qui doivent être potentialisées. Permettre des canaux de communication, des échanges d’informations est absolument pour développer les synergies entre les hommes, premières ressources dans la création de valeurs. Dans le monde global où nous vivons, il n’y a de réseau envisageable que global, qui concerne évidemment les Africains en Afrique mais aussi ceux de la diaspora, en particulier en France. C’est ce qu’à bien compris le C.I.D qui n’envisage comme limites que celles que les Africains à travers le monde peuvent dépasser ensemble (….) Construire ensemble, c’est favoriser la création de richesses économiques pour tous. (…) Construire ensemble, c’est une nécessité d’autant plus cruciale dans le monde en crise. Le changement créé des opportunités que les Africains doivent saisir. Le C.I.D est l’un des moyens qui vont permettre aux créateurs africains de se positionnel. Le C.I.D est le meilleur instrument au meilleur moment. »

Les Ambassadeurs des pays de la zone UEMOA ont exprimé leur soutien à l’association, au travers d’un discours commun prononcé par l’Ambassadeur du Mali à Paris, Boubacar Sidiki Touré. Sans détour, il a affirmé : « Le Création de ce « Cercle » est certainement un événement à marquer d’une pierre blanche. C’est une création à saluer, car elle s’inscrit dans la prolongement de l’action en faveur de l’intégration et du développement économique de l’Afrique, menée par l’UEMOA, et dont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo sont membres ». Il a ajouté « En servant de relais entre les entreprises du Nord et du Sud à travers son réseau de compétences, le C.I.D sera le facilitateur d’un développement économique bilatéral ».

Manifestant le soutien de l’ensemble des pays membres de l’UEMOA au C.I.D, Boubaka Sidiki Touré a déclaré : « Soyez assurés Monsieur le Président et Mesdames et Messieurs les membres du C.I.D, que nous ne ménagerons pas nos efforts pour vous faire bénéficier du soutien nécessaire à l’accomplissement de la mission que vous vous êtes assignée. »

Pour l’occasion, le Ministre Burkinabè des infrastructures et du développement, Jean Berton Ouédraogo a également fait le déplacement, en représentation du Premier Ministre TIAO. Saluant la création du C.I.D, le Minsitre a affirmé « Il s’agit là d’un appui de la diaspora africaine et de tous les acteurs qui travaillent pour le développement de l’Afrique. La mise en place d’un tel réseau d’écahnges est un saut qualitatif important, à saluer. L’institution d’un tel cadre favorisera en effet la mise en œuvre d’un environnement propice aux investissements. Il rassure les investisseurs étrangers. » Et de poursuivre : « La dimension régionale et internationale du C.I.D fait sa force et doit renforcer notre conviction commune que, face aux menaces qui guettent et affectent déjà l’économie mondiale, c’est par l’intégration de nos économies, de nos projets, que nous pourrons tirer le meilleur parti de l’économie mondialisée. Il faut en effet souligner que ce réseau se tisse à un moment crucial où le monde vit une succession de crises financières et économiques sans précédent. Cela implique une meilleure compétitivité de nos entreprises et même du secteur public, une meilleure expértise pour leur permettre de rentabiliser les coûts de production. »

www.lecid.org



05/10/2011
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 3 autres membres