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Ecocitoyenneté: La fondation Blaise Compaoré pour la paix lance "une famille, un arbre fruitier"

Ecocitoyenneté : La Fondation Blaise Compaoré pour la paix lance “une famille, un arbre fruitier”

La Fondation Blaise Compaoré pour la paix s’apprête à lancer un programme intitulé “Une famille, un arbre fruitier”. Ce programme a pour ambition d’amener chaque famille burkinabè, à planter, chaque année, un arbre fruitier.

“Une famille, un arbre fruitier”. C’est une initiative que la Fondation Blaise Compaoré pour la paix compte lancer dans la première décade du mois de juillet 2009 en vue de promouvoir l’écocitoyenneté au sein de la famille. L’objectif de ce programme est de convaincre chaque famille burkinabè à mettre en terre chaque année, un arbre fruitier de son choix. “Nous voulons, par cette initiative, soutenir le gouvernement dans ses actions d’écocitoyenneté et de lutte contre la désertification”, a souligné le président de la Fondation Blaise Compaoré pour la paix, Evence Aymard Kabré. Le programme démarre d’abord, dans la ville de Ouagadougou avec dix mille ménages qui seront recensés dans les trente secteurs. “La ville de Ouagadougou va nous servir de test.

Après, nous attaquerons les provinces”, poursuit Evence Aymard Kabré, qui précise que des animateurs vont passer de porte en porte dans les familles avec des fiches que le chef va remplir en indiquant son choix d’arbre fruitier qu’il désire planter. “Une famille, un arbre fruitier” veut ainsi rompre avec les modes de reboisement à grande échelle qui n’ont pas de suivi. “Avec ce programme, il y a beaucoup plus de chance que les arbres plantés reste en vie. Ce que le reboisement à grande échelle ne permet pas forcément parce qu’après, il n’y a personne pour s’en occuper...”, relève le président de la Fondation. Il s’agit ainsi de responsabiliser chaque ménage dans la plantation et la protection d’une espèce de son choix.

Pour Evence Aymard Kabré, le désert avance à cause des actions néfastes des hommes sur l’environnement. Face à cette situation, la Fondation Blaise Compaoré pour la paix propose d’agir sur deux fronts : autoriser la pratique “je coupe un arbre, je plante deux arbres” et sensibiliser les populations à adopter des comportements favorables à la protection de la nature. “Ce programme n’a pas qu’une valeur environnementale. Il est également humanitaire, solidaire... Il s’agit de préserver un patrimoine naturel, une terre pour que les générations futures puissent y vivre et en vivre...” note avec conviction, Evence Aymard Kabré.

Convaincre les ménages

Pour ce qui concerne cette campagne qui va durer une semaine, outre les activités de plantation d’arbres dans les concessions familiales, il est prévu aussi des activités de sensibilisations des populations au respect de l’environnement. “Ce seront des occasions pour convaincre les familles à adhérer à notre programme. Nous allons d’ailleurs impliquer les autorités coutumières dans nos activités. En tant que leaders d’opinion, leur soutien va contribuer à l’atteinte de nos objectifs, à faire de l’écocitoyenneté une pratique quotidienne...”, soutient le premier responsable de la Fondation. “Nous comptons aussi sur le soutien de nos partenaires, services techniques du ministère de l’Environnement et du Cadre de vie seront sollicités pour nous aider à apporter les conseils nécessaires aux familles pour la mise en terre des plants...”, poursuit-il.

Evence Aymard Kabré dont la structure est membre de la Fédération des associations pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré (FEDAP-BC) est convaincu que le programme “Une famille, un arbre fruitier” va susciter de l’intérêt des populations. “L’avantage ici est que, du fait que l’arbre sera planté dans la concession familiale, il y aura un suivi régulier. Ce qui multiplie trois fois ses chances de survie. Nous avons répertorié, avec l’appui des services techniques du ministère en charge de l’Environnement, dix-sept espèces de plants dont sept espèces locales. Cela va permettre de préserver certaines espèces locales en voie de disparition et en même temps de faire connaître aux jeunes générations ces espèces locales. Enfin, des millions d’arbres seront plantés chaque année si toutes les familles adhèrent à cette dynamique...”, relève le président de la Fondation Blaise Compaoré pour la paix.

Etienne NASSA

Sidwaya



01/07/2009
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