Une guerre silencieuse qui ne dit pas son nom. Et qui malheureusement existe dans tous les secteurs d’activités. Aussi formels qu’informels. Une telle rivalité n’arrange pourtant pas la femme. Même si cela demeure de bonne guerre. Mais une guerre qui doit en principe être faite contre soi-même. C’est-à-dire, ne pas vouloir vivre au-dessus de ses moyens. Les femmes, faut-il le rappeler, représentent plus de la moitié de la population dans plusieurs contrées. En plus d’être reléguées au second plan, elles sont victimes de toutes sortes de violences. Viol, mariage forcé, harcèlement sexuel, excision, lévirat, pour ne citer que celles-là. Aussi, en période de crise, elles sont encore les plus touchées. Malgré tout, les rivalités intestines ne manquent pas entre elles. Elles doivent pourtant être au-dessus de ces petits détails qui ne font pas avancer. Une vraie solidarité entre les femmes pourra transformer la terre en un paradis.
Parce que sachant donner l’amour, elles savent aussi le recevoir. Cette solidarité est aussi nécessaire dans la lutte pour l’équité et l’égalité des chances en vue d’une meilleure représentation des femmes dans les sphères de décisions. Il est donc temps.
Bassératou KINDO
L’Express du Faso