Les UACO 2011, c’est une vingtaine de communications sur les problèmes de traitement de l’information, de l’éthique, de la déontologie et de la régulation des contenus à l’heure de la convergence numérique. Des interventions d’experts dans les instituts et écoles de formation et des visites de terrain. Béatrice Damiba, présidente du Conseil supérieur de la communication et présidente du comité d’orientation des UACO a relevé que « Les mutations technologiques nous exposent à des défis multiformes dont en particulier ceux tenant entre autres au renforcement des capacités humaines et financières et matérielles pour réduire la fracture numérique entre l’Afrique et les pays développés ».
Elle a par ailleurs rappelé que le défi de la transition numérique au regard du coût et des investissements est un challenge pour les gouvernements africains. Les UACO étant devenues biennales, la prochaine édition se tiendra du 20 au 23 novembre 2013. Mais avant la présidente du comité d’orientation a noté la volonté des responsables à « consolider les assises par un cadre règlementaire et institutionnel approprié pour faire des UACO une plateforme scientifique majeure.
Dix recommandations ont été faites par les 400 participants d’Afrique, d’Europe et du Canada à l’issue des travaux. Il s’agit entre autres, pour les gouvernements africains d’accélérer l’adoption et la mise en place de la e-gouvernance (gouvernance en ligne) et pour les structures de formation de l’espace UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine), de poursuivre et de consolider le processus de concertation en vue d’un partenariat dans le domaine des échanges d’expérience, d’enseignants et d’encadrements des étudiants et stagiaires. Il a été aussi recommandé aux responsables de télévision de l’espace UEMOA l’impulsion d’une nouvelle dynamique dans la production audiovisuelle par un mécanisme de co-production et d’échange de programmes et aux gouvernements africains et aux partenaires, l’allocation de ressources budgétaires suffisantes pour faire des UACO une manifestation panafricaine.
Campagne de communication à cette cérémonie de clôture. La crise qu’a connue le Burkina dans le premier trimestre de l’année s’est invitée à la clôture des UACO. A travers un film documentaire intitulé Crise sociale : la poussée de fièvre, suivi d’un document sur ladite crise. Réalisé par Alfred Nikièma et Désiré Zida de la RTB (Radiodiffusion télévision du Burkina), le film fait la rétrospective de la crise en images et donne la parole aux acteurs. Pour le parrain de la cérémonie de clôture, Djibrill Bassolé, ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, la manière dont la crise a été gérée est un bel exemple que le Burkina montre à l’Afrique en proie à des crises, c’est-à-dire comment celles-ci peuvent être une opportunité pour rebondir de la façon la plus positive.
Tiga Cheick Sawadogo ( stagiaire)
Ph. Bonaventure Paré
Lefaso.net