Abououoba

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Semaine du 30 juillet au 06 août 2011: Football burkinabè:

La FBF va se concerter sur les propos de Paulo Duarte

La Fédération burkinabè de football (FBF) a convié la presse le 27 juillet 2011 à son siège à Ouaga 2000 pour échanger autour de sujets préoccupants. Le président de la FBF, Zambendé Théodore Sawadogo et ses proches collaborateurs, notamment le secrétaire général, Emmanuel Zombré et le premier vice-président ont répondu aux multiples questions des hommes et femmes de médias. Pour les litiges non tranchés à temps dans le championnat national à l’image du match EFO et ASFA-Y ou encore EFO et USY, le président de la FBF a expliqué que " la période que nous traversons exigeait la retenue pour ne pas ajouter de la poudre au feu ". Il fait noter que, " vous savez de quoi sont capables les partisans de ces deux équipes " en faisant référence bien sûr à l’EFO et l’ASFA-Y. " J’ai pris la mesure de ce que cela pouvait donner comme éléments d’instabilité. C’est pourquoi nous avons pris un peu de temps pour décider ". Cette situation a créé un conflit entre la structure fédérale et la ligue du Nord à laquelle appartient l’USY dont le gain du match contre l’USO a été attribué sur tapis vert à cette dernière. La ligue du Nord avait à travers une conférence de presse demandé la démission du président de la FBF. Zambendé T. Sawadogo a répliqué : " ils ont demandé mon départ, c’est leur problème. J’ai un mandat. Mais, si toutes les ligues et les clubs me retirent leur confiance, j’assumerai. Je suis un démocrate ".

S’il y a aussi un dossier qui a suscité beaucoup de questions, c’est bien l’affaire Zengué. Le joueur burkinabè sur lequel la Namibie a posé une réserve lors de son dernier match contre les Etalons. Où en est-on avec cette affaire ? Pour le premier responsable de la FBF, il faut " laisser la procédure suivre son cours.". Et d’ajouter que " nous sommes sereins au niveau du Burkina ". Evoquant donc la question de la débâcle des Etalons cadets au mondial mexicain, le président de la FBF a reconnu les mauvais résultats qui étaient en deçà des attentes. Le président et son équipe affirment assumer leur responsabilité morale quant à toutes ces erreurs administratives qui ont pénalisé l’équipe. Pour ce qui concerne le sélectionneur des Etalons, Paulo Duarte, qui à travers une interview a affirmé qu’il y a trop de problèmes à la FBF, son employeur a réagi sur ces propos en disant " nous allons nous réunir pour savoir quelle suite donner à cette interview ".

Crise de la filière coton

Une délégation gouvernementale dans les Balés

Une délégation gouvernementale composée des ministres d’Etat, chargé des Réformes politiques, Arsène Bongnessan Yé, chargé de l’Agriculture, Laurent Sédogo et chargé de l’Administration territoriale, Jérôme Bougouma, a rencontré les producteurs de coton de la province des Balés le 25 juillet 2011 à Boromo. L’objectif était d’échanger sur le différend qui oppose ceux qui veulent produire le coton et ceux qui mènent une campagne de boycott de cette culture, arrachant les plants des premiers. Malheureusement, cette mésentente a coûté la vie à un producteur de coton du nom de Marcelin Kini.

Les échanges qui se sont voulu ouverts ont permis aux producteurs de rappeler les raisons qui ont amené à la situation actuelle. La principale est le prix jugé faible du kilogramme de coton et la hausse des prix des intrants. Le directeur de la SOFITEX, Jean Paul Sawadogo a expliqué séance tenante le processus de fixation du prix du coton.

Les ministres ont dénoncé une manipulation de la situation et ont promis la fermeté quant à garantir la sécurité et l’interpellation des fauteurs de troubles. " Toutes les personnes impliquées dans ces troubles seront retrouvées et jugées. Nous sommes dans un Etat de droit et nul ne saurait se rendre justice ", a fait savoir le ministre Bougouma. Quant au ministre Yé, il a espéré que " à l’issue de cette réunion, on ne devrait plus entendre que quelqu’un a arrachéun plant de coton ".

Enseignement

Bilan encourageant pour l’Université Ouaga 3S sous le LMD

La direction de l’Université Ouaga 3S (UO3S) a animé une conférence de presse le 23 juillet 2011 au siège de l’établissement, sis au 100, avenue Zamsé à Dassasgho sur le bilan d’une année de fonctionnement et les perspectives.

Au présidium de ce point de presse, le président et fondateur de l’UO3S, Pr. Ousseynou Nakoulima ; le vice-président, Dr. Mesmin Toundé Dandjinou ; le coordonnateur de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales (FSJPS), Dr. Yamba Ouédraogo ; le coordonnateur de la Faculté des sciences économiques et de gestion (FSEG).Dr. Somdouda Sawadogo.

Selon son fondateur, l’établissement universitaire qui a ouvert ses portes au cours de l’année académique 2010-2011 s’est donné 3 missions contenues dans sa dénomination. En effet, les 3S signifient : savoir, savoir-faire et savoir-être. L’UO3S se propose donc de faire acquérir des connaissances à ses étudiants et de les faire valoriser. Aussi, elle s’est donnée pour mission d’apporter des comportements à ses étudiants qui les aideront dans leur vie. Ce savoir-être se traduit par des formations en médecine préventive entre autre.

En une année de fonctionnement, l’UO3S a formé 44 étudiants sous le système Licence-Master-Doctorat (LMD) en DUT finance, comptabilité, gestion commerciale ; ingéniorat d’informatique ; licence sciences et technologie ; licence sciences économiques et de gestion. Le taux de réussite a été de 96,97%. Ces étudiants sont de nationalité burkinabè, congolaise de Brazzaville, ivoirienne, malienne, tchadienne et togolaise.

Les enseignants de l’UO3S proviennent des universités de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso, du Sénégal, des Antilles, de la Guyane et de Paris. Pour l’année scolaire 2011-2012, l’UO3S compte offrir 15 diplômes avec de nouvelles filières, entre autres master professionnel droit du transport, master professionnel droit des collectivités locales.

En perspective, la direction de l’UO3S entrevoit la possibilité d’offrir à ces étudiants des cours en ligne et aussi la possibilité pour ses enseignants d’y faire leur carrière de chercheurs.

Armée

Le bataillon Déoural prêt pour emploi

Il s’est tenu la clôture du camp de cohésion du bataillon Déoural le 27 juillet 2011 à Loumbila. Ce bataillon fort de 800 militaires relèvera le 2ème bataillon burkinabé au Darfour qui devrait regagner le pays après 12 mois passés dans les opérations de maintien de la paix dans cette région. La formation du bataillon Déoural s’est déroulée en deux phases. D’abord, les cadres militaires ont été formés à la planification ; aux compétences communes de l’état-major ; aux méthodes et procédures dans un état-major. Ensuite, les soldats ont été formés à la topographie ; au combat en zone urbaine ; au contrôle de foule ; au bouclage de zone ; à la défense d’un point sensible ; à l’hygiène et le secourisme. La formation a duré un mois et selon le commandant du bataillon, le Colonel Atogodan Adenaly, la troupe est prête pour être déployée. Cependant, il a relevé des difficultés lors de la formation. Entre autres, la difficulté à maîtriser les effectifs due aux sanctions encourues récemment par les soldats ayant participé aux différentes mutineries ; la défaillance logistique, étant donné que les mutins ont eu à piller les différents magasins où s’approvisionnait le bataillon. Le chef d’état-major général des armées, le Général Honoré Nabéré Traoré a invité le bataillon à faire preuve de compétence sur leur terrain de mission.



15/08/2011
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