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Projet ZACA, les buildings peuvent pousser à présent!

Débutés depuis 2000, les travaux de construction dans la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA), en plein cœur de Ouagadougou, ont été officiellement lancés, le jeudi 14 janvier 2010, par le Premier ministre, Tertius Zongo. Ambitieux projet urbain nécessitant plus de 250 milliards F CFA des investisseurs privés dans les cinq années à venir, l’objectif final est de faire de Ouagadougou une capitale moderne et attractive.

De ses débuts en 2000 à aujourd’hui, le projet de la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA) a fait couler beaucoup d’encre et de salive : déguerpissement des habitants de la zone, retard des travaux, rumeurs d’abandon du projet. Bref, en dix ans, beaucoup d’eau à couler sous les ponts et finalement, c’est ce jeudi 14 janvier 2010 qu’a eu lieu le lancement officiel des travaux de la mise en valeur de 274 parcelles de la ZACA. La pose de la première pierre a été effectuée sur le site, par le Premier ministre, Tertius Zongo.

Ainsi, aux ex-quartiers populaires Koulouba, Zangoétin, Kiendpalogo, Peulghin, en plein cœur de Ouagadougou, se substitueront progressivement de nombreux immeubles modernes de divers standings. "L’espoir est maintenant permis.

D’ici à là, des bâtiments pousseront de terre pour faire du cœur de notre capitale, une zone d’activités commerciales et administratives capable de soutenir le développement économique de notre pays", s’est réjoui le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Vincent Dabilgou, tout en ayant une pensée particulière aux anciens résidants de la zone. "Aujourd’hui, les habitants de ces quartiers sont deux fois vainqueurs", a-t-il déclaré. Embouchant la même trompette, le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, a estimé que le lancement des travaux de la ZACA est une victoire de tous.

"En ce projet, nous voyons la détermination du gouvernement à construire une capitale d’avenir", a-t-il ajouté, en formulant le vœu que la ZACA soit créatrice d’emplois au profit des jeunes de la ville. Cet ambitieux projet d’extension de la ZACA de 85 ha a mobilisé depuis des années, selon le ministre Vincent Dabilgou, des énergies, des intelligences et surtout d’importants moyens financiers.

La phase d’aménagement toujours en cours avec le pavage de l’ensemble des accotements, la réalisation du réseau souterrain d’évacuation des eaux usées, ainsi que le volet éclairage public et l’aménagement paysager coûteront encore 24 milliards de F CFA. "ZACA est le plus grand pôle d’investissement au Burkina Faso.

Plus de 250 milliards de francs CFA d’investissement privés sont attendus dans les cinq ans à venir, plus de 100 milliards de francs CFA des partenaires techniques et financiers sont nécessaires pour les équipements publics et plus de 345 milliards seront engrangés par l’Etat au titre des recettes fiscales d’ici à l’horizon 2014", a révélé Vincent Dabilgou.

Ce sont donc 250 souscripteurs du projet qui ont décidé d’accompagner l’Etat. A ce jour, 20 d’entre eux sont prêts à démarrer les travaux de construction de leur immeuble dans le courant de l’année 2010. "La balle est maintenant dans notre camp", a lâché le représentant des souscripteurs, Laurent Basque. C’est une opportunité a-t-il poursuivi, pour les institutions financières comme la sienne, de mieux relocaliser leurs sièges dans un cadre idéal et futuriste. "Plus de 250 milliards d’investissements privés sont attendus à travers les différents chantiers.

Cependant, dans cette œuvre gigantesque de modernisation de la ville de Ouagadougou, nous rencontrons des difficultés liées à la non délivrance des titres fonciers. Nous sollicitons un accompagnement particulier du gouvernement", a sollicité Laurent Basque.

Une rue marchande a été initiée sur place afin de faciliter le contact entre les promoteurs et les techniciens de la construction, des bureaux d’étude, d’ingénierie et d’architecture, etc. Pour l’expert Daniel Rasmané Sawadogo, cette collaboration avec les souscripteurs est très importante dans les choix par exemple, des matériaux de construction. Car le vœu des autorités c’est de voir des projets combinant harmonieusement architecture moderne et patrimoine culturel.

Sié Simplice HIEN



16/01/2010
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