Six cents d’entre eux seraient détenus à la Maison d’arrêt et de correction des armées, et 202 à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou. D’autres inculpations pourraient suivre car des investigations se poursuivent afin de déterminer la responsabilité de 42 personnes à Kaya et une trentaine à Ouagadougou.
De mars à juin dernier, des mutineries ont secoué la quasi-totalité des casernes du Burkina Faso, entraînant des casses et pillages de commerce, des agressions physiques et même des viols. Après une série de négociations, le gouvernement a dû se résoudre à utiliser la méthode forte contre les mutins, à Bobo-Dioulasso notamment. Une intervention qui s’était soldée par six morts côté mutins.
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