Abououoba

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Le Pouls de la cité : Image de la Cité

Le Pouls de la cité : Image de la Cité

jeudi 11 octobre 2012

 

A chacun son siège pour bébé. Ce motocycliste, sur la route Yako-Tougan , à défaut d’un siège auto (ou moto)-bébé conventionnel, a installé son enfant dans un panier pour le transport.

 

Même si le panier est solidement attaché, sa progéniture est-elle confortablement assise et surtout en sécurité ? Pas si évident, dans la mesure où cette route n’est pas en excellent état et est régulièrement empruntée par des poids lourds.


Sans mari ni copain, elles tombent enceintes

Dans certaines villes du Burkina Faso, il y a un phénomène déplorable qui attire l’attention de ceux qui ont les « yeux » pour voir. Il s’agit notamment des femmes atteintes de défaillances mentales, sans mari, ou même de copain connu, mais qui tombent enceintes. C’est le cas surtout de la ville de Ouagadougou, capitale burkinabè, où l’on peut constater dans certaines rues, ces femmes de faiblesse mentale assises, soit aux feux tricolores, soit le long d’un mur, tenant leurs nourrissons. Qui seraient les géniteurs de ces enfants ? C’est la question que bon nombre de personnes se posent.

Le plus souvent, ces « folles » sont victimes de viols où de harcèlements sexuels. Si ce n’est pas le cas, de personnes bien portantes usent d’autres stratégies pour satisfaire leur libido ou encore honorer des prescriptions de marabouts, et disparaissent après. Ni vus ni connus puisque ces individus infâmes opèrent toujours dans la plus grande discrétion. L’acte en soi est condamnable avec la dernière énergie. Puisqu’il s’agit d’un abus en ce sens que les victimes ne jouissent pas de toutes leurs facultés mentales. Et lorsque malheureusement il y a une grossesse à la clé, cela est doublement regrettable. Comment une femme, handicapée mentale, abandonnée par les siens, et vivant dans la rue de surcroît, pourra-t-elle s’occuper d’une grossesse, puis d’un enfant.

Aussi, un enfant qui vient au monde dans ces conditions, est lui aussi condamné à rester dans la rue s’il n’a pas la chance d’être recueilli dans un orphelinat. Il est grand temps que les autorités administratives et communales prennent à bras-le- corps la question pour trouver des pistes de solutions. Pour limiter les dégâts, l’on pourrait par exemple créer des structures sociales pour accueillir au moins, ces enfants qui n’ont jamais demandé à naître dans de telles conditions.


Deux morts à Bogré, sur l’axe Zorgho-Sapaga

Dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 octobre dernier, sur l’axe Zorgho-Sapaga, plus précisément dans la localité de Bogré, un camion-remorque qui venait de Sapaga et un camion-benne qui, lui, se dirigeait dans le sens de Fada se sont frontalement heurtés. L’état des cabines complètement défoncées, dénote de la vitesse à laquelle les deux véhicules roulaient. Deux morts ont été recensés sur place et des blessés très graves évacués. Qu’est-ce qui a pu bien se produire ? En tout cas, les badauds trouvés sur les lieux n’ont pas pu donner d’explication. Somnolence des conducteurs ?

Les investigations policières pourront situer les causes de l’accident. Le constat ce jour, c’est que les deux véhicules avaient littéralement barré la voie et toute circulation dans les deux sens étaient devenue impossible. Une longue file de véhicules s’était formée dans l’attente que l’on vienne dégager les deux véhicules. La prudence, encore de la prudence et toujours de la prudence sont recommandées sur les routes.

Sidwaya




12/10/2012
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