Crise à TOTAL-Burkina
Crise à Total-Burkina
Les stations réouvertent, le bras de fer continue
Bien que les Stations service de la société Total-Burkina soient actuellement fonctionnelles, la tension entre les travailleurs et les premiers responsables de la société persiste. Même les nouvelles propositions de la direc
La crise à Total-Burkina SA persiste. Réuni en assemblée générale, hier mardi 5 mai 2009, le personnel de Total-Burkina a rejeté avec énergie, la dernière proposition émanant de la direction générale de la société. En effet, la direction générale de Total-Burkina maintient sa décision de licencier le délégué principal, Yacouba Ouédraogo, mais propose de lui octroyer 36 mois de salaire au lieu d'un licenciement sans droit, préalablement décidé. Pour les délégués du personnel, il s'agit déjà d'un pas. Cependant, ils demandent aux premiers responsables de Total-Burkina de faire encore un petit effort en réintégrant le délégué licencié. Les délégués, par la voix de Yacouba Ouédraogo, disent être déçus du comportement des dirigeants de Total-Burkina qui, selon eux, "défient ouvertement, les autorités burkinabè". A entendre les délégués, les démarches entreprises depuis lundi 4 mai 2009 par le ministre en charge du Travail et de
Alban KINI
alban_kini@yahoo.frtion générale n'ont pas atténué la situation.
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