« J’ai expliqué au président de la CPI l’importance pour la réconciliation nationale de cette procédure. Si l’ex-président n’était plus sous notre responsabilité, sur le territoire, cela faciliterait le processus de réconciliation et contribuerait à dépassionner la suite du débat, notamment les élections législatives (du 11 décembre 2011 NDLR) », a déclaré Gnénéma Coulibaly, ministre ivoirien des Droits de l’Homme, lors d’une conférence de presse à Paris.
La CPI pourrait décider aussi de poursuivre d’autres personnalités ivoiriennes pour leur responsabilité dans les violences postélectorales, y compris dans le camp du président Ouattara. En rappel, Alassane Dramane Ouattara, a demandé à la CPI d’ouvrir une enquête visant notamment Laurent Gbagbo -accusé de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre-, pour avoir déclenché une sanglante crise postélectorale qui a fait au moins 3.000 morts selon les nouvelles autorités du pays en refusant d’accepter sa défaite à la présidentielle de 2010.
Elza Sandrine Sawadogo
Fasozine